Lulu Van Trapp est plus qu’un simple groupe. C’est un totem, un cri de ralliement. Leur musique est une plongée effrénée dans les tréfonds de la capitale qui les a vus naître, humainement et artistiquement. Un lieu mouvant où tout se croise, qui rassemble dans un mélange de fête et de dystopie, éloge de la belle noirceur. Depuis ses débuts, cette famille choisie fait coïncider son esprit résolument punk avec une volonté pop évidente, au sens populaire du terme. Et livre des chansons épiques, sensibles, croisant les guitares saturées et les synthétiseurs massifs. Leur premier album paru en 2021, I’m Not Here To Save The World, voyait déjà leur patte sonore s’affirmer, tout en mobilisant des genres bien identifiés : le rock là, les musiques jamaïcaines ici, l’électronique anglaise là-bas. Cette fois, Lulu Van Trapp annonce son retour avec l’arrivée de leur deuxième album LOVECITY qui se délaisse des appellations bien trop étroites pour contenir les aspirations du groupe. « Notre envie, c’est de jouer une musique sur laquelle tout le monde peut danser, inclusive. On vit dans un monde éclaté musicalement, structurellement et psychologiquement. Le fait d’avoir une démarche pop mobilise l’idée de carrefour, de Constantinople musical. ». Pouvant se produire aussi bien dans des salles de spectacles et festivals que durant la Fashion Week, Lulu Van Trapp se pose en groupe de tous les interdits.
D’après les estimations de la communauté scientifique, il resterait encore 4 milliards d’années à patienter avant que notre galaxie ne disparaisse. Soit le délai nécessaire pour contempler la COMET de DAMANTRA.
Majoritairement composée de poussières rocailleuses de BLUES PILLS et de RIVAL SONS, COMET envoie un message d’émancipation sans équivoque à l’humanité : « Fears won’t cage me no more ». Comme le suggère savamment le refrain de la chanson The Guide, c’est une fois libérés de nos peurs que nous pourrons entamer nos révolutions les plus intimes.
Contrairement aux idées reçues, les comètes ne sont pas dangereuses. À l’instar de DAMANTRA, elles n’aiment rien tant que tourner, tourner et tourner encore autour du soleil en réfléchissant sa lumière irradiante.
« Houston, we have no problem ».