Dans le cadre du Festival Jacques Brel, Echo System accueille une soirée où rock et chanson se répondent.
Daran, figure emblématique du rock francophone, revient avec Grand Hôtel Apocalypse, un album salué par la presse pour son énergie brute et sa sincérité. Entre mélodies puissantes et textes sensibles, il signe un retour à l’essentiel.
En première partie, Alexandrie déploie une pop élégante, teintée de poésie et de nostalgie.
Une belle rencontre entre deux univers habités par la même intensité et le goût des mots.
Figure incontournable du rock francophone, Daran traverse les décennies avec la même intensité. Leader du groupe Daran et les Chaises dans les années 90, il s’impose ensuite en solo comme un auteur-compositeur sensible et sans artifices.
Son deuxième album Huit barré (1995) et le titre culte Dormir dehors marquent toute une génération, tandis que ses collaborations avec Miossec, Yarol Poupaud, Johnny, Cabrel, Maurane ou Jane Birkin confirment son statut d’artisan respecté de la chanson rock.
En 2025, Daran revient avec Grand Hôtel Apocalypse, un onzième album enregistré entre Montréal, la Bretagne, le Mexique et la Californie. Un disque brut, resserré autour d’un trio guitare-basse-batterie, où il explore ses thèmes de prédilection : la liberté, les amours perdues, la quête de soi et l’humain au centre de tout.
Encensé par la presse — “le meilleur album rock français de la rentrée” selon Le Parisien — cet opus marque un retour à l’essentiel, à l’énergie du live et à la sincérité d’un rock sans effets.
Sur scène, Daran retrouve son public en power trio, accompagné de Roman Gaume (guitare) et Romain Viallon (batterie, ex-Luke). Un retour vibrant et authentique, entre puissance et émotion.
Avec une bonne dose de second degré et beaucoup de sincérité, Alexandrie nous plonge dans un univers pop aux accents eighties et aux images familières. Des parkings de zones commerciales aux salles des fêtes sous néons, il rend hommage à ces décors du quotidien, à la fois banals et profondément ancrés dans nos souvenirs.
Pour son deuxième EP, Alexandrie troque les machines pour des instruments organiques : batterie, basse et guitare électrique viennent enrichir une écriture toujours aussi directe, où l’on retrouve l’influence d’Étienne Daho, Malik Djoudi, et bien sûr Balavoine, figure tutélaire de l’artiste. Sur scène, le projet prend vie dans une formule minimaliste et efficace, avec un face-à-face entre batterie-chant et synthétiseurs.